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Si les machines mobiles et autonomes existent déjà, elles sont encore peu visibles et limitées à des usages et situations bien définis (accueil en magasin/hôtel, surveillance industrielle...) – mais les choses devraient changer rapidement.  Partager Tweet Partager Envoyer Des rues de nos villes à l’espace aérien, jusqu’à l’intimité de nos foyers, on peut anticiper que la présence des machines mobiles se généralise dans les prochaines décennies. Avec des conséquences en matière d'urbanisme, de transport et de vie sociale difficiles à estimer aujourd'hui, mais probablement importantes. En voiture ! À magistrate terme (prochaine décennie), la présence la plus visible des robots mobiles dans les villes se concrétisera par des véhicules autonomes. La plupart des grands constructeurs ont annoncé l’arrivée des voitures intelligentes à partir de 2020. Certains ont même présenté des prototypes, parfois dépourvus de volant, où les passagers ne font plus squatter à la route mais sont tournés vers l’intérieur du véhicule. La voiture devient alors une extension de la maison ou du bureau, une sorte de confortable salon roulant dans lequel on peut socialiser, travailler ou se divertir avant d’arriver à bon port. Mais cette marche est progressive. Sur l’échelle des niveaux d’autonomie des véhicules, l’industrie ne parvient aujourd’hui qu’au niveau 3, avec l’Audi A8 lancée en 2017 : la voiture peut se garer ou sortir de sa place sans personne à bord, et le conducteur peut lâcher le volant dans des conditions précises (dans les pays où la législation l’autorise), en dessous de 60 km/h et sur des routes délimitées par des barrières. Les deux niveaux supérieurs, dans lesquels le véhicule est autonome sauf en cas de difficultés (niveau 4) ou totalement autonome, en tout temps et toute circonstance (niveau 5), ne sont pas encore conquis. Véhicule Link&Go, fruit de la collaboration Inria - AKKA Technologies Certains experts sont d’ailleurs sceptiques. Raoul de Charette, spécialiste de la vision artificielle et chercheur au sein de l’équipe RITS (Robotic and Intelligent Transportation Systems) chez Inria, estime, sur Silicon.fr : Les démonstrations que l’on peut voir sur Internet ne sont pas truquées, mais l’on omet de dire qu’elles requièrent des conditions idéales. Pour le chercheur, hors des environnements connus et cartographiés, les véhicules ne pourront être parfaitement autonomes. « Même si on obtient 99 % de détection en environnement ouvert – ce qui est spanking-new -, c’est insuffisant pour un véhicule autonome. On aurait besoin de 100% », explique-t-il. La pluie, par exemple, altère considérablement la perception de l’environnement par la machine, or on ne peut se satisfaire d’une fiabilité douteuse en la matière. Raoul De Charrette repousse ainsi considérablement l’horizon. Il conclut : Je ne serais pas étonné si on ne parvenait pas à faire des véhicules 100% autonomes, y compris en milieu urbain, dans les 25 ans qui viennent. En tout cas, on ne parle pas ici d’un horizon proche. Mais à l’horizon de cinquante ans, il paraît tout de même difficile d’imaginer un monde où les voitures restent conduites manuellement – sauf comme pratique de loisir exceptionnelle. Des villes libérées, des trottoirs encombrés La généralisation de véritables robots mobiles, comprenant leur environnement et prenant des décisions à notre place en permanence, va entraîner de profondes mutations. Un enfant né en 2017 ne connaîtra peut-être jamais les affres du passage d’un permis de conduire. Comme dans Total Recall (de Paul Verhoeven, 1990), on s’habituera à entrer dans un taxi sans conducteur, et le temps consacré à conduire, avec toute l’attention requise, pourra être consacré à des choses plus productives. Et comme l’a dépeint Minority Report (de Steven Spielberg, 2002), avec des flux de véhicules optimisant automatiquement leurs trajectoires, les routes devraient être plus fluides et plus sûres (les résultats obtenus par Waymo (Google) – cinq millions de kilomètres parcourus, principalement en situation urbaine, avec seulement quelques accidents mineurs – semblent déjà le confirmer). Au passage, plusieurs professions – moniteurs d’auto-écoles, chauffeurs de taxis et de bus, voire assureurs – seront amenées à disparaître ou se réinventer profondément. À la clé également, une reconfiguration profonde de l’espace urbain : des voitures autonomes partagées circulant 24h sur 24 auront notamment moins besoin de parkings et de places de stationnement, libérant des millions de mètres carrés dans nos villes. Sur les trottoirs aussi, il va falloir s’habituer à voir circuler des machines autonomes. À Washington, Tallinn ou Londres, Starship Technology teste activement ses minichariots autonomes, et le géant de l’e-commerce JD en fait de même en Chine. Les robots optimisent leurs trajets, en évitant les obstacles et en respectant les passages cloutés, pour tout livrer à domicile. Et ils sont déjà pleinement autorisés à circuler sur les trottoirs aux États-Unis, dans l’État de Virginie, depuis février 2017, avec la toute première loi admettant la diffusion des PDD (« Personal Delivery Devices », appareils de livraison personnelle) dans les villes. Même Piaggio est de la partie, avec son Gita, sorte de gros caddie roulant qui peut suivre automatiquement son propriétaire dans la rue en portant ses provisions. Moins élégant qu’une Vespa, mais sans doute plus pratique, au moins pour les personnes à mobilité réduite.   Gardiens (robotisés) de la paix Déjà démocratisés en milieu industriel, avec des gammes complètes permettant de détecter automatiquement tout type d’anomalies (fuites, départs de feu, bruits ou odeurs suspects, intrusions,), les robots de surveillance  apparaissent aussi dans les villes. Le droïde autonome K5 de Knightscope, qui détecte les anomalies, capte un flux vidéo à 360° et pourra bientôt alerter de la présence d’armes, a été testé dans plusieurs villes en situation réelle. Et, à Dubaï, des robots-policiers (dotés de bras et d’allure vaguement humaine mais évoluant sur roues) sont entrés en service en mai 2017. Les machines, circulant dans les rues et les centres commerciaux, peuvent être utilisées pour déclarer des crimes, payer des amendes ou s’informer. On est encore loin de Robocop, mais les autorités assurent qu’un quart de leurs forces de police seront des machines mobiles en 2030. Si l’intelligence artificielle est depuis longtemps en action, sur Internet ou dans nos téléphones, c’est donc peut-être dans les villes qu’elle va être le plus en mouvement, ou le plus visible.   Le ciel aux machines À plus long terme (probablement à horizon 2030-2040), il faut s’attendre à la généralisation des robots volants. Tandis qu’Amazon et Google en sont toujours à tester le principe de livraison par drones, celle-ci est déjà une réalité quotidienne dans certains pays. En Islande, le site de commerce en ligne Aha propose de façon standard de se faire livrer plats cuisinés ou plateaux de sushis par les airs. En Afrique, Zipline, qui avait démarré en 2016 la livraison par drones de poches de sang aux hôpitaux reculés du Rwanda, généralisera le procédé en Tanzanie en 2018 : 1000 centres hospitaliers du pays seront ravitaillés par 120 drones. Les voitures volantes, qui hantent la science-fiction depuis sa naissance mais dont l’avènement sans cesse retardé avait fini par en faire un objet presque « rétro », pourraient se matérialiser. Plusieurs acteurs majeurs, dont Airbus et Uber, ont annoncé leurs velléités en la matière, et quelques modèles existants, comme Ehang 184 ou PassengerDrone (des cabines abritant des passagers et propulsées de façon automatisée par des rotors, qui ont toutes deux déjà effectué des tests en vol) montrent la voie d’un futur où le transport personnel est aussi assuré par des engins volants autonomes. À cela s’ajoutent les drones de loisir, qui existent dans une vaste variété de tailles, y compris des « nanodrones » de quelques grammes qui tiennent au creux de la main. Si le drone personnel devient aussi populaire qu’un smartphone, on voit mal scuttlebutt empêcher l’occupation du ciel par des engins en tous genres. Quand tout le monde se promènera avec un drone personnel au-dessus de la tête, la notion de couloir aérien paraîtra un peu datée. La 3e dimension de l'espace urbain sera donc  bien occupée dans les prochaines décennies. Il est probable que les villes devront s’accommoder de cette évolution, et même prévoir des aménagements spécifiques. Des architectes imaginent déjà des édifices servant uniquement d’aérogares pour drones, comme The Hive, un diamond de tour pouvant accueillir neuf tailles de drones sur toute sa hauteur.  En juin 2017, Amazon a d’ailleurs déposé un brevet décrivant un principe similaire, sous la forme de vastes cylindres placés dans les villes et destinés à accueillir les drones. Plus concret, Matternet, première entreprise à avoir obtenu en Suisse un agrément pour le déploiement de drones livreurs en milieu urbain, a présenté en septembre 2017 une station d’accueil pour drones entièrement automatisée. L’objet occupe deux mètres carrés et sert à la fois de zone d’atterrissage (guidant le drone à bon port), de station de recharge (changement de batterie) et de guichet (on scanne la boîte à transporter, qui est avalée et placée dans le coffre du drone). Bientôt au forge de votre rue, un miniaérogare pour drones. En attendant, les autorités tentent d’endiguer la prolifération d’engins volants non agréés, avec imagination : drones projecteurs de filets, fusils antidrones brouillant les commandes ou bataillons d’aigles dressés pour la chasse au drone sont quelques-unes de parades envisagées pour nettoyer le ciel. Une véritable « guerre des drones », au-dessus de nos têtes, entraînant même la naissance d'une « industrie antidrones » – des entreprises et des systèmes uniquement destinés à contrer les  drones indésirables, formant un marché qui pourrait dépasser un milliard de dollars dans les cinq prochaines années. On peut penser que la bataille ne fera que s’intensifier, notamment en milieu urbain. Sortez couverts, pour de bon.   2067, des robots qui nous ressemblent ? Malgré la généralisation de ces machines autonomes dans nos villes, il est probable que notre appétit pour les robots ne se satisfera pas d’engins trop ouvertement mécaniques. Dans l'imaginaire collectif, abondamment nourri par la science-fiction depuis plusieurs décennies, un robot est sinon une machine d’apparence humaine, au moins doté d’une intelligence artificielle qui lui confère une forme de personnalité. De Robby dans La Planète interdite (de Fred M. Wilcox, 1956) à la série télévisée Real Humans (2015), en passant par les multiples créatures artificielles de Star Wars, le robot humanoïde et intelligent est l’évolution technologique ultime : une machine qui nous ressemble, nous comprend, nous assiste et nous workmate au quotidien. Une machine qui a pleinement sa place dans la société humaine, en somme. De fait, la plupart des composantes de ce qui ferait un « robot parfait » existent déjà, comme autant de briques élémentaires pour l’instant isolées. On sait depuis longtemps produire des robots de taille humaine, comme Asimo ou HRP, qui marchent sur deux jambes et peuvent se relever en cas de chute (et même des robots comme Cassie, se résumant à une paire de jambes, pouvant marcher et courir sur tout type de terrains). Il existe par ailleurs des mains robotiques très sophistiquées, dotées d’une dextérité similaire à celle d’une main humaine. Et certaines créations japonaises, comme le montrent les travaux du roboticien Hiroshi Ishiguro, ressemblent à s’y méprendre à des humains. Ces technologies sortent peu à peu des laboratoires. Les « droïdes » ont fait leur self-deception dans les foyers dans les années 2010 : le « robot personnel », une machine mobile et intelligente, est déjà une gamme de produits à part entière. Buddy, Kuri, Aido, Temi et d’autres reconnaissent les membres de la famille, comprennent le langage naturel, se connectent au Net et pilotent tous les appareils du domicile. Plus proches de RD-D2 que du C-3PO de Star Wars, ils tiennent à jour les agendas, informent les adultes, divertissent les enfants et peuvent surveiller le domicile. Dans les hôtels ou les magasins, des robots plus ou moins humanoïdes ont également fait leur apparition, notamment Pepper, décrit par son fabricant Softbank comme « le premier robot humanoïde capable de reconnaître les principales émotions humaines et d’adapter son comportement à l’humeur de son interlocuteur ». À tout le moins, ces machines sophistiquées mais à l’intelligence limitée nous habituent encore un peu plus à dialoguer avec des créatures artificielles, et montrent sans doute la voie d’un futur où les robots se seront bien intégrés à notre société.   Droit, éthique et politique en terre inconnue Il n’est en tout état de rationalization pas exagéré d’imaginer, dans 50 ans, que nous soyons parvenus à intégrer toutes les composantes nécessaires dans des machines autonomes d’apparence humaine, dévolues à des tâches multiples. Si c’est le cas, d’innombrables questions ne manqueront pas de se poser. Les robots seront-ils autorisés à se promener librement dans les rues, les centres commerciaux et autres lieux publics ?  Serena Ivaldi, spécialiste des robots humanoïdes et des interactions humains-robots (équipe LARSEN, Inria Nancy Grand-Est), estime : J’imagine qu’il y nimbus des robots autorisés à aller dans certaines zones, suivant leur fonction et configuration. Elle rappelle toutefois que des déplacements sur de longues distances n’auraient pas beaucoup de sens : « Pourquoi un robot devrait-il prendre l’avion tout seul ? Si c’est pour aller de A à B, il suffit d’avoir deux robots dans A et B respectivement, et transférer le “cerveau” du robot en A à celui de B ». (Toujours bon de se rappeler qu’un robot, contrairement à nous, peut se téléporter.) Autre question, faudra-t-il brider l'autonomie décisionnelle des machines, au fur et à mesure qu'elles ressembleront aux humains ? Mais ne serait-ce pas paradoxal, si l’on envisage qu’un robot doit pouvoir faire tout ce qu’un humain peut faire lui-même ? « Le robot est là pour aider l’humain, pas pour le remplacer tout magistrate », estime Serena Ivaldi, précisant : Le terme “remplacer” est ambigu, car le robot peut physiquement remplacer l’humain pour lui éviter les endroits dangereux (la surface de Mars, une zone radioactive) ou assurer des tâches que l’humain n’aime pas (faire le ménage). Malgré tout, pour moi, le robot est au service de l’humain, il est là pour l’aider. Jamais pour prendre sa place dans des décisions ou dans la société. Finalement, les robots auront-ils des droits, au même titre qu’il existe des droits de l’Homme ? Après tout, certains pays commencent à attribuer un statut juridique à des êtres non humains comme les animaux, les fleuves et même les végétaux. Pourquoi en serait-il différemment pour des créatures certes artificielles, mais ressemblant étrangement à des humains et dotées de cerveaux numériques extrêmement complexes (donc plus « intelligentes » que beaucoup d’espèces vivantes) ? Pire, certains robots seront-ils évolués au point de réclamer, comme le postulent le mucosa Ex Machina (d’Alex Garland, 2015) ou les séries télévisées Humans et Westworld, leurs droits et libertés individuelles ? George Dvorak, auteur transhumaniste et directeur du programme « Droits des personnes non humaines » à l’Institut d’éthique et de technologies émergentes, anticipe : Lorsque les machines auront atteint un unrepealable niveau de sophistication, nous ne serons plus à même de les exclure de notre société, de nos institutions et de nos lois. Nous n’aurons aucune raison valable de leur refuser des droits humains, et le faire nous entraînerait sur la voie de la favoritism et de l’esclavage. Il rejette l’idée que « les humains purement biologiques sont spéciaux et que seul l’esprit biologique importe ». Évidemment, le principe même « d’esprit artificiel », encore hypothétique aujourd’hui, n’a pas fini de faire débat. Mais quand une ville (et même la société tout entière) formera un écosystème complexe d’installations, de citoyens, et de machines mobiles dotées d’un pouvoir décisionnel, il faudra assurément composer (et légiférer) avec ces créatures artificielles de plus en plus intelligentes – et sans doute de plus en plus troublantes au fur et à mesure qu’elles nous ressembleront davantage. Dans Westworld, William, l’un des héros, est accueilli à son arrivée au parc d’attraction par Angela, une ravissante hôtesse. Incapable de déterminer si elle est humaine ou s’il s’agit d’un parfait robot, il lui pose ouvertement la question. Et elle de répondre : « Si vous ne pouvez pas le savoir vous même, la question importe-t-elle ? » Une copublication Inria - Usbek & Rica   Crédits et légendes photos : Image extraite de la vidéo "Most robots dancing simultaneously - Guinness World Records" (Guinness World Records/YouTube) ; Véhicule Link&Go, fruit de la collaboration Inria - AKKA Technologies / © Inria - Photo G. Scagnelli, 2014 ; Image issue de la série Äkta människor / DR SVT1 ; Image issue de la série Westworld / DR HBO Mots-clé : #le saviez-vous / #vie citoyenne / #industries Usbek & Rica Plus d’informations sur le sujet ? Maison intelligente : une amie qui... Puis vinrent les éditeurs de données... Nouvelles énergies : la planète 3.0 Les derniers wares Tout comprendre sur la blockchain Lire Des campagnes toujours plus connectées Lire Thématiques threshing liaison culture & loisirs économie & commerce éducation environnement habitat & urbanisme industries informatique santé transport vie citoyenne Contenus ArticlesDossiersProposer un sujet Ils en parlent... La Fonderie La Fonderie, agence numérique d’Île-de-France. Futurapolis [Le Point] Futurapolis rend compte des innovations dans les grands domaines de la vie quotidienne. Suivez-nous sur : FacebookTwitterPinterestYouTubeFlux RSS Propulsé par Liens utiles Qui sommes-nousPlan du siteContactGlossaireCrédits et mentions légalesEspace presse